lundi 24 septembre 2012

Oui, monsieur Iba der Thiam, professeur émérite dans l’art des dithyrambes, oui, Macky Sall doit effectivement son "Curriculum vitae" à Wade.


 
Oui, monsieur Thiam, au moins sur ce plan là, nous sommes d’accord totalement  là-dessus. Les promesses d’un président normal doivent nécessairement suivre les actions sur le terrain et en toute objectivité, surtout sur un sujet  aussi vital et crucial qui interpelle la conscience, lorsqu’il s’agit d’une question de salubrité publique telle la transparence d’une bonne gouvernance, vertueuse et sobre. Nous réitérons nos propos, les comparaisons baroques d’un enfumage burlesque d’un Macky nourri du lait ultra libéral à un François hollande ne manquent pas de culot de la part d’incultes chevronnés et indignes, tombés sous l’escarcelle d’une vaste escroquerie politique, riment parfaitement avec la petitesse d’esprit des auteurs propagandistes, dressés en coupe réglée au nom de la pensée mécanique endiablée. Toute l’eau de mer ne suffit pas pour laver une tache de sang intellectuelle [Lautréamont], plutôt, nous disons qu’il n’y a pas de rivières pour laver ces crimes intellectuels, imprescriptibles à l’infini. Les masques tombent peu à peu à mesure que les jours et les mois passent. Les langues se délient pour démanteler admirablement la supercherie: « sobriété d’une bonne gouvernance vertueuse ». Bonne gouvernance vertueuse, mon œil ! Sobriété d’une bonne gouvernance vertueuse ou transparence d’un népotisme comme système de gouvernance ?


 Messieurs les Ministres et Ministres Conseillers, levez-vous et au garde-à-vous, fermez la  donc ou rendez- moi vos tabliers !
« Je suis président de la république, je nomme donc qui je veux », nous rappelle bien la déclaration de son maître.

Abdoulaye wade déclarait que Karim Wade, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, sûrement, des terres, des océans de la planète est plus intelligent et plus compétent que tous les leaders de l’opposition’. ‘’Personne dans l’opposition n’a la compétence économique et financière de Karim.’’

 Et Macky suit la même logique décapante, sermonne : Je suis président de la république, je nomme donc qui je veux », Entre wade et son élève, la tonalité des discours se passe de commentaire. La même mécanique sémantique révulse par son caractère névrotique. Lequel des deux méprise autant les sénégalais ? Qui volera un œuf, volera un bœuf.

 La nomination obscure d’Aminata Niane au poste de « conseillère spéciale » relève  incontestablement d’une autre dérive sémiologique plus que parlante, qui en dit long sur la nature de cette nomination à la fois burlesque, irrationnelle. Messieurs les Ministres et Ministres Conseillers, levez-vous et au garde-à-vous, fermez la  donc ou rendez- moi vos tabliers !

 Pourrions-nous blanchir l’actuel locataire de l’avenue Roume, ancien premier ministre du Pape du Sopi, ministre de l’intérieur, directeur de campagne, président de l’assemblée nationale du magistère le plus scandaleux, dont l’immense fortune incongrue, déclarée à demi-mots, ne peut être publiée, au risque de choquer le sénégalais lambda ? Macky Sall à "Jeune Afrique : «il vaut mieux ne rien publier et cacher son patrimoine».  Pendant la campagne électoralo-lobbiste, la propagande débridée aurait voulu que Macky Sall fût l’homme politique le plus expérimenté de toute l’histoire du pays de la Téranga. Un comble tout de même, pour ne pas dire une insulte contre le reste de l’échiquier  qui en a pris pour son grade !  Paraît-il que Moustapha Niasse ne lui arrivait même pas à la cheville.

 Aujourd’hui, aucune voix libre n’est audible pour contenir l’abondance de la servilité à outrance. En lieu et place des esprits décolonisés, les superlatifs superflus, les hyperboles, charriées par le vacarme titanesque de la machine des rapines politiques, sur fond d’anaphores de la démesure pour le dernier venu, ne manquent pas de piment, avec un fort taux d’adrénaline, que rien ne semble retenir, pour l’instant. Mais ce qu’on oublie, c’est que  les Sénégalais ont massivement voté au second tour contre Wade, bien gloutonné,  parrain de la mafia et  candidat de la monarchie du pouvoir par le sang, mais certainement pas par conviction politique à l’égard de celui qui est aujourd’hui, aux manettes, sous les lambris dorés du" ndata talakk" qu’il partage avec sa famille par son caractère  ethno clanique éloquemment transparent . De quand date donc sa fortune cachée ?

 Conseillère spéciale, très emphatique ! Qu’est-ce qui se cache donc derrière cette nomination extraordinairement bizarre au moment où par comme hasard, une enquête préliminaire plus que  fondée, diligentée par le Procureur de la République, chargée de faire la lumière sur la gestion du Projet de promotion des investissements privés (Ppip) logé à l’Apix que dirigeait Aminata Niane. Comme par coïncidence, cette dernière, « très inquiète », est  reçue discrètement plusieurs fois, avant d’être nommée.  Le moins qu’on puisse dire, c’est  que cette nomination trop hâtive semble s’inscrire dans une logique d’histoire rocambolesque et hystérique, ambigüe et obscure. Comment peut-on prêcher à la fois la bonne parole d’une gouvernance de rupture sobre, vertueuse, transparente et nommer discrètement  Aminata Niane, une personne présumée mouillée jusqu’au cou, décriée, coupable et capable des faits incriminés sur des histoires carambouilleuses, suscitant la curiosité du procureur, qui  s’apprêtait, à faire toute la lumière sur la gestion du Projet de promotion des investissements privés sous la responsabilité de l’apix que dirigeait alors cette dernière ?

 Peut-on vraiment parler d’équité, de moralité et d’indépendance de la justice supposée libre et libérée lorsque l’exécutif lui-même  s’autorise tout, en étant  juge et partie ? N’y a-t-il pas l’ombre d’un doute d’une politique à géométrie variable et réellement coupable des pratiques peu orthodoxes lorsque de petits larcins, pour leur grade, sont livrés aux chiens et traînés à la boue,  à  libre cours, sans répit, dans les tribunaux  aux ordres, pendant que l’ex patronne de l’apix, choyée pour ses beaux yeux et non point pour sa compétence supposée, est épargnée des audits audibles ipso facto et nommée conseillère spéciale du président de la république ? Que dire des contradictions d’un régime au verbiage creux et verbeux,  qui  s’autoproclame  vertueux  et  qui s’octroie librement le beurre et l’argent du beurre et les beaux yeux de l’infirmière ?

 Nous l’avions déjà martelé  l’OPA sur les audits audibles à haut débit : à qui profite donc le crime ?

Les audits de la discorde et à géométrie variable,  continuent en grande pompe, selon les mauvaises postures au mauvais endroit et au mauvais moment. Nous sommes au cœur d’un régime présidentiel, qui tourne en plein régime. Il dispose de tous les leviers du pouvoir par sa posture que lui confère la constitution. Il est donc par essence juge et partie. Point de contre-pouvoir, aucune ligne Maginot n’est dressée contre lui. Il décide tout seul in fine.  C’est un véritable monarque de la République. Si l’on veut réguler des prévarications à répétitions,  il faudrait  que l’on mette nécessairement  un  directoire collégial de magistrats totalement libres et indépendants du pouvoir politique. A l’instar des grandes démocraties, il est souhaitable de réformer le statut pénal du président de la République. Mais faut-il  qu’on ait le courage de dire haut et fort  que le principe d’immunité du Chef de l’Etat devient  dans les faits, une impunité inacceptable, alors que pendant ce temps, le citoyen lambda est embastillé le plus souvent pour des broutilles ?

 Pour cela, est-il nécessaire  de créer en permanence tout ce remue-ménage des audits à  libre cours et à tambour battant  sur fond d’effets d’annonce, si l’on ne réforme pas en profondeur la constitution ? Voilà la seule clé de voûte pour stopper les prévarications à répétitions ! Tout le reste n’est que mystification et tromperie.

 Dans une société égalitaire, exemplaire ou supposée comme telle, les audits quoique redoutables pour les coupables, pris la main dans le sac, sont toujours salutaires, recommandables, nécessaires et sur commande recommandée de la moralité politique, au nom de  la transparence démocratique. Car personne ne doit être au- dessus des lois. Pour cela, il faut nécessairement des institutions fortes, respectables, inviolables avec des hommes libres, indépendants du pouvoir politique, aux compétences requises. Or, dans la plupart des pays africains, dont le régime présidentiel est calqué sur le modèle de l’ancien maître, les mêmes déconvenues résultent en réalité, d’une émanation monarchique, taillée sur mesure pour un seul homme, cette réminiscence ringarde,  régente la démocratie par des pirouettes de la ruse.

Car ici,  le parquet tenu en laisse, agit en service commandé sur instruction tacite de l’exécutif, le tout puissant, diligente  en filigrane les opérations sur commande recommandée.  Il y a là une contradiction flagrante et une collusion inacceptable des rôles et ce n’est pas notre vision de la démocratie.

Pour empêcher ces dysfonctionnements trop saillants, allant à l’encontre de la justice, faut-il alors nommer les procureurs par le suffrage universel, au même titre que l’élection du président de la république, à l’instar du modèle anglo-saxon pour éviter justement les intrusions du pouvoir politique ? C’est la seule manière de libérer la justice pour qu’elle puisse travailler librement en toute sérénité et en toute conscience.

Le combat continue !

Ahmadou Diop

 

 


dimanche 23 septembre 2012

Silence, la presse de la farandole aux ordres, censure à tour de bras les bonnes plumes libres !


Nous avons été bien reçus jusqu’ici, mais il semble qu’au fur à mesure que nos plumes se corsent de plus en plus pour dénoncer l’évidence d’une escroquerie proéminente, élastique d’un régime népotique, maquillé de la prétendue bonne gouvernance, en réalité, une vue de l’esprit, nous sommes déclarés persona non grata dans la plupart des journaux de pacotille. Ce qui ressemble fort  à  des allures de censure obscure perverse de l’abondance.
 Dans ce pays, la contradiction politique n’est plus de mise, du moins, seuls  les flagorneurs indignes ont le vent en poupe et créent le buzz, malgré une démocratie aux apparences tyranniques, dans les faits abondants. Malgré le poste de notre contribution « Pour la mise en application systématique des fondements d’un Etat  Fédéral  à l’échelle Continentale Africaine et politiques des énergies renouvelables, le solaire, l’éolienne, des impératifs absolument nécessaires ! », à l’exception de leral.net, la censure continue sur nos articles sans autre forme de procès. Pourrions-nous être serviles et malléables au point de nous ridiculiser, en publiant des articles de complaisance pour avoir la grâce de la sarabande. Nous  sommes libres d’esprit pour écrire ce que nous croyons comme des vérités éternelles devant l’éternel.  Macky Sall valide le plan décennal de 767 milliards, une grosse arnaque proposée par le gouvernement charitable. Saupoudrage, colmatage, cosmétique, tout  y est. Un marché de dupes et d’escroquerie. Une dernière preuve de la nomination loufoque, qui n’en est pas  une : la nomination discrète d’Amina Niane, l’ex-directrice générale de l’apix, disposait dans le gouvernement des wade d’un salaire mensuel de 7 millions de francs CFA et toujours présidente du Conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne a été nommée conseillère spéciale avec rang de ministre par le président Macky Sall.
 Ce régime n’est nullement celui de la rupture sobre, ni d’une quelconque transparence, vertueuse, mais au contraire, fait preuve d’une filouterie totale, surréaliste. C’est une copie certifiée conforme à l’original. C’est une gouvernance de carapace vouée à l’échec. Le président n’est pas un monarque. Macky ne  peut pas avoir raison sur la colère  légitime de tout un pays debout, qui dénonce des nominations décriées et farfelues que rien ne justifie, sauf pour des raisons obscures. Nous ne sommes pas des gueux à tout avaler.
Les sorties d’un énergumène converti en piètre avocat, bien connu,  lequel après avoir mangé du râtelier du régime généreux, heureusement défenestré, fait maintenant les yeux doux aux nouveaux venus. Les fracas de l’entrisme débridé de la transhumance chevaleresque sur commande recommandée, ne sont pas acceptables !  Qu’est que-cela veut dire, « le Front Républicain met en garde contre toutes formes de pression contre le président de la République ? ». Un président de la république n’est pas un dieu, ni un prophète, il doit être nécessairement sous pression pour qu’il réponde à l’attente de ceux qui l’ont élu. Ousmane Sèye donne lui-même les preuves matérielles de sa propre culpabilité avérée.  Un  lamentable opportuniste marqué au fer rouge, sur fond de bassesse immonde ! Tout n’est pas permis !
 Une nomination contre productive. La nominée doit recevoir de surcroît 90 millions d’indemnités pour son licenciement. Quels sont donc les contours obscurs d’une telle nomination ? Une nomination inopportune, insultante, inutile et décriée. Les élites ne pensent  qu’à elles seules et non point au peuple astiqué comme des papiers essuie-tout qu’on jette après emploi. La suppression du sénat, du poste de vice-président est compensée par les retrouvailles de la famille libérale à tour de bras. Le secret de polichinelle : ce que l’on perd de la main gauche on le récupère astucieusement par la main droite. Le changement, ce n’est pas maintenant !
 « Je suis président de la république, je nomme donc qui je veux », a dit Macky Sall à ses proches qui disent avoir été mis devant le fait accompli ».
Un président normal d’une république normale, ne doit jamais dire  une telle boulette. Plutôt, au contraire, sa responsabilité devrait le conduire à la modération pour dire ceci : « puisque  je suis le gardien de la maison du peuple, je veille scrupuleusement  et personnellement à ce que ceux qui y entrent; soient être en règle; c’est ma responsabilité morale ».
 Dont acte Monsieur de la république, au peuple sénégalais libre d’en tirer toutes conséquences !  Macky Sall ne déroge point aux habitudes du wadisme, signe et persiste. Comme nous l’avions déjà écrit dans nos contributions : « s’opposer, devient un devoir moral républicain »; « Un mandat mais pas deux ! Macky 2017, non merci ! Un mandat ça suffit, mais pas deux ! Il faut le virer à tout prix en 2017, à moins que d’ici là, il corrige le tir. Ce que nous ne croyons pas, compte tenu de la mauvaise cuisine qu’il nous a bien servie. Le miracle n’aura pas lieu. Il est fidèle à lui-même et à celui qu’il a précédé ». C’est une faute politique inexcusable ! Est-ce pour cette vérité éternelle devant l’éternelle que nous sommes censurés dans les journaux de la sarabande ? Dans ces conditions, avec  Macky, ça commence mal !  Les histoires des nominations ambigües, finissent toujours mal en général, comme d’ailleurs, les histoires d’amour. Nous avons le devoir moral d’informer le citoyen, plutôt d’être des serviteurs médiocres ou des mendiants, car pour nous, l’impunité des nominations stériles ne peut se vendre dans ce pays !
Le combat continue !

Ahmadou Diop

Pour la mise en application systématique des fondements d’un Etat Fédéral à l’échelle Continentale Africaine et politiques des énergies renouvelables, le solaire, l’éolienne, des impératifs absolument nécessaires !

Macky Sall valide le plan décennal de 767 milliards, une grosse arnaque proposée par le gouvernement charitable. Un marché de dupes et d’escroquerie. Une dernière preuve de la nomination loufoque, qui n’en est pas une : la nomination discrète d’Amina Niane, l’ex-directrice générale de l’apix, disposait dans le gouvernement des wade d’un salaire mensuel de 7 millions de francs CFA et toujours présidente du Conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne a été nommée conseillère spéciale avec rang de ministre par le président Macky Sall.
<< La maturité des masses consiste en leur capacité de reconnaître leurs propres intérêts. Mais cela présuppose une certaine compréhension du processus de production et de distribution des biens. La capacité d’un peuple de se gouverner démocratiquement est donc proportionnelle à son degré de compréhension de la structure et du fonctionnement de l’ensemble du corps social. >>, Écrivain KOESTLER (Arthur).
« Je suis président de la république, je nomme donc qui je veux », a dit Macky Sall à ses proches qui disent avoir été mis devant le fait accompli ».
Un président normal d’une république normale, ne doit jamais dire une telle boulette. Plutôt, au contraire, sa responsabilité devrait le conduire à la modération pour dire ceci : « puisque je suis le gardien de la maison du peuple, je veille scrupuleusement et personnellement à ce que ceux qui y entrent; soient être en règle; c’est ma responsabilité morale ».
Dont acte Monsieur de la république, au peuple sénégalais libre d’en tirer toutes conséquences ! Macky Sall ne déroge point aux habitudes du wadisme, signe et persiste. Comme nous l’avions déjà écrit dans nos contributions : « s’opposer, devient un devoir moral républicain »; « Un mandat mais pas deux ! Macky 2017, non merci ! Un mandat ça suffit, mais pas deux ! Il faut le virer à tout prix en 2017, à moins que d’ici là, il corrige le tir. Ce que nous ne croyons pas, compte tenu de la mauvaise cuisine qu’il nous a bien servie. Le miracle n’aura pas lieu. Il est fidèle à lui-même et à celui qu’il a précédé ». C’est une faute politique inexcusable !
La longue liste reste ouverte pour massifier un parti au pouvoir prônant une fausse rupture de la ruse. Gouvernance de rupture sobre, vertueuse, transparente et efficace ou celle de la carapace maquillée ?
Une nomination contre productive. La nominée doit recevoir de surcroît 90 millions d’indemnités pour son licenciement. Quels sont donc les contours obscurs d’une telle nomination ? Une nomination inopportune, insultante, inutile et décriée. Les élites ne pensent qu’à elles seules et non point au peuple astiqué comme des papiers essuie-tout qu’on jette après emploi. La suppression du sénat, du poste de vice-président est compensée par les retrouvailles de la famille libérale à tour de bras. Le secret de polichinelle : ce que l’on perd de la main gauche on le récupère astucieusement par la main droite. Le changement, ce n’est pas maintenant !
Hier, la traite négrière européenne du 13 et 18 èmes siècles, a permis l’industrialisation massive occidentale. Au prétexte d’une prétendue mission civilisatrice blanche, l’Afrique noire, pillée, surexploitée, éternellement victime de brimades, reste le ciel ouvert du colonialisme. Dans les années 60, la plupart des pays africains accédèrent aux parodies d’indépendances formelles, bidon en têtes desquels des marionnettes serviles et dociles, triées au volet les régentent d’une main de fer. C’est dire que le changement, ce n’est pas maintenant !
Macky Sall, le représentant légal libéral du capitalisme, valide le plan décennal de 767 milliards proposé par le gouvernement charitable. Un marché de dupes et d’escroquerie. A y regarder de près, ce montage s’inscrit parfaitement dans des logiques structurelles financières édictées par le diktat de la banque mondiale et du FMI, pourvoyeurs des organismes internationaux avec des taux d’intérêts exorbitants payés par le contribuable sénégalais davantage agenouillé.
La main qui donne en reçoit trois ou quatre fois plus au montant prêté. La poursuite des emprunts des milliers de mds de francs CFA par les officines internationales, obéit tout simplement à jouer les prolongations et les pillages systématiques d’exploitation et d’oppression du système capitaliste.
Par ce plan décennal validé par Macky sall, le président du Sénégal, ne fait qu’appliquer à la lettre la face cachée de bon élève du capitalisme mondial. Entre 2003-2011, malgré l’extinction des dettes engendrées depuis 1960, la dette du Sénégal a plus que triplé qu’elle ne l’était en 40 ans de pouvoir socialiste marqué des plans structurels de la banque mondial et du FMI. Les dettes continuent à appauvrir tranquillement les populations qui payent un lourd tribut du capitalisme outrancier.
Le pillage et la domination s’accélèrent à un rythme effréné. On a bien vu la GOANA [Grande offensive pour l’agriculture, la nourriture et l’abondance], une grande arnaque de 2008 des autorités libérales, n’a fourni réellement aucun résultat escompté, si ce n’est l’accroissement de la pauvreté. Cerise sur le gâteau, les milliers d’éleveurs expropriés de leurs terres sont déplacés ailleurs à d’autres endroits plus arides. Comme si cela ne suffisait pas, on a assisté à une spéculation foncière atteignant des proportions inacceptables.
Alors, commençons d’abord par dire ceci : une certaine analyse politique sénégalaise de l’abondance, complice, formatée et sortie des ténèbres, et pour cause, passe son temps à distiller des choses invraisemblables, crées de toute pièce, alors qu’en réalité, la moindre parcelle de véracité de ce qu’elle avance ; repose essentiellement sur des mensonges blanchis en vérité, leur propre vérité d’histoires carambouilleuses. Non, nous ne pouvons pas nous inscrire dans ce registre des contre valeurs !
Nous dénonçons et balayons d’un revers de mains ceux qui assimilent Abdoulaye Wade comme étant un chantre de la Renaissance Africaine. Il faudrait que ces gens là nous citent un seul ouvrage plausible dans lequel il prouve son panafricanisme avéré. Le seul ouvrage qu’il ait écrit est introuvable sur les librairies. C’est bien sûr le médiocre livre « Un destin de l’Afrique ». En réalité, il est resté maître célébrissime du plagiat historique de Cheikh Anta Diop dont il a voué une haine viscérale, qu’il tentait d’égaler vainement par la ruse.
Des injuries grotesques aux intellectuels Africains, à un des chantres de le plus en vue de la Renaissance Africaine : le Président Abdoulaye Wade. Cela dit, les inondations ne peuvent servir de laboratoire pour la mendicité interplanétaire. Le vrai panafricaniste prouve sa « panafricanistude » sur le terrain. Que cela soit clair ! Qu’on se le tienne pour dit !
Les politiques Générales des gouvernements africains s’inscrivent toutes parfaitement dans des logiques dynamiques de dépendance systématique depuis les indépendances purement nominales. Il n’y a rien qui tienne ! A l’exception de quelques pays anglophones, très rares, toutes les politiques africaines s’évertuent à s’incliner bassement sur l’autel du recul. Depuis les parodies d’indépendances, l’Afrique noire au sud du Sahara, très vulnérable, offre le terrain de prédilection favorable de groupuscules armés, terroristes, résultent de l’incapacité notoire des dirigeants africains à sécuriser les populations par des moyens aériens très sophistiqués, capables de surveiller ces bandes armées à l’échelle continentale. La sécurité de l’Afrique dépend exclusivement de la volonté politique. C’est bien l’attitude ridicule de la cigale vis à vis de la fourmi dont il est question ici, une mise en scène du kamit, Esope. Dans "Nations Négres et Culture" de Cheikh Anta Diop, c'est le noir égyptien Ésope qui introduira les fables chez les Grecs.
Lorsque des gouvernements demeurent des auxiliaires de service, ils ne peuvent que récolter que ce qu’ils ont semé. Le sous-sol africain recèle de matières premières exceptionnelles bradées pour servir les intérêts mercantilistes extérieurs. Nous avons aussi le soleil, l’eau, des ingénieurs valables, très bien formés dans les mêmes grandes universités que leurs collègues qui existent dans les nations hautement développées, mais aussi des terres fertiles à n’en plus finir; pour construire des barrages et développer à l’échelle continentale une politique cohérente et massive des énergies renouvelables, le solaire, l’éolienne, pour enrayer définitivement la faim et la dépendance énergétique qui n’ont que trop duré. Sur terre, il n’y a pas une seule portion au monde où il n’y a pas de noirs africains hautement qualifiés. De l’énergie atomique en passant par la NASA, ils y sont et occupent des postes de hautes responsabilités. La plupart des grandes inventions très pointues sont l’oeuvre de noirs particulièrement doués, mais pour des raisons purement idéologiques, on ne fait pas de publicité là-dessus. Dans le domaine de la recherche scientifique, en Europe et aux Etats-Unis, d’énormes budgets élastiques sont mis à la disposition des chercheurs, qui travaillent librement.
Comment donc en est- on arrivé là ?
Mais la platitude politique est un obstacle majeur pour le développement de l’Afrique. Pourtant, 10% de l’énergie solaire ou éolienne suffisent à alimenter tout le continent et en vendre même à l’échelle planétaire. Ce à quoi il est nécessaire d’exploiter des énergies solaires, éoliennes, plus propres, à la mesure de l’importance et de l’urgence absolue, plutôt d’importer une énergie électrique trop chère pour le contribuable africain. Apparemment, les élites africaines depuis les indépendances normalement nominales à nos jours par manque de courage politique manifeste, restent sourdes, muettes et aveugles sur la question de l’éternelle équation du sous développement récurrent depuis plus de 50 ans. La problématique des audits audibles à haut débit et des inondations est en corrélation avec le manque de vision criarde de nos élites aussi corrompues les unes après les autres, qui semblent choisir d’autres voies obscures, c’est à dire s’enrichir par le raccourci politique. Le maquillage made in wadisme continue, malgré les promesses douteuses polluant l’atmosphère
sans discontinuité. Et la complicité médiatique, disponible et toujours au garde-à- vous, pour celui qui gagne, distribue ses largesses au nom de la grâce, à sa propre guise, sans que l’on ne puisse l’arrêter vraiment. L’art du culte de personnalité cache bien la forêt. Examinons la situation politique délétère à l’échelle du continent africain.
C’est la conception de la démocratie en Afrique conquise. Les populations lassées et laissées pour compte restent au quai. Les éternelles submersions sont plus que tangibles. Cerise sur le gâteau, les délestages massifs et intempestifs du courant électrique se perpétuent, mais les charmants discours très audibles ne sont que des écrans de fumée pour emberlificoter le contribuable. On promet plus qu’on en fait en réalité.
Marème Faye crée la fondation « Servir le Sénégal » pour se servir elle-même et servir politiquement son mari, alors qu’aucune disposition de la constitution ne prévoit nullement une telle posture. C’est bien une réminiscence de la fondation à la Elisabeth Diouf, convertie à la Viviane édulcorée. Exemplarité ou indécence ? Les pratiques douteuses sont têtues. On utilise les deniers publics à des fins de propagande ou de culte de personnalité. La liturgie ubuesque et surréaliste est toujours la meilleure.
Une dernière preuve, qui n’en est pas une : la nomination discrète d’Amina Niane, l’ex-directrice générale de l’apix, disposait dans le gouvernement des wade d’un salaire mensuel de 7 millions de francs CFA et toujours présidente du Conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne a été nommée conseillère spéciale avec rang de ministre par le président Macky Sall. La longue liste reste ouverte pour massifier un parti au pouvoir. Une nomination à contre productive. La nominée doit recevoir nécessairement 90 millions d’indemnités pour son licenciement. Une nomination inopportune, outrageante, inutile et dénigrée. Les élites ne pensent qu’à elles seules et non point au peuple astiqué comme des papiers essuie-tout qu’on jette après emploi. La suppression du sénat, du poste de vice-président est compensée par les retrouvailles de la famille libérale à tour de bras. Le secret de polichinelle : ce que l’on perd de la main gauche on le récupère astucieusement par la main droite. Le changement, ce n’est pas maintenant !
Les élites africaines sont arrimées à « la normalitude bienveillante », pour bien se faire voir, ailleurs, et pour être reçus avec tous les honneurs, plutôt de travailler dans le sens du progrès, c'est-à-dire la mise sur pied d’industries lourdes technologiques, à l’instar des grandes autres nations développées.
Elles ont failli à leur mission et n’ont tiré aucune leçon de l’histoire et s’accordent par leur servilité à n’être que des nègres de service à chaque fois qu’on a besoin d’eux et à s’enrichir comme des gloutons insatiables et à emprunter pitoyablement des milliers de mds avec des taux d’intérêts exorbitants à la banque mondiale et au FMI, que les contribuables payeront tôt ou tard. Les gouvernements passent, mais les hommes et les états demeurent. Des richesses bradées au franc symbolique.
Pendant que la chine, le brésil, la Corée du nord, le Pakistan, l’inde etc., marchent irréversiblement vers le plein développement industriel. Si 50 ans après les indépendances, l’Afrique ne dispose pas de droit de véto aux nations unies, cela est substantiellement conforme à son appauvrissement total et la mendicité à l’échelle internationale à laquelle elle s’adonne sans discontinuer. Les seules responsables de ce malaise insoutenable sont indiscutablement imputables à l’inertie de nos élites qui sont comptables de ce retard indigne.
Quelques extraits de notre livre : « Sénégal ».
« Dans les années 70, René Dumont, l’agronome français, faisait l’objet d’attaques virulentes de la part de nos dirigeants, lorsqu’il affirmait que l’Afrique ne partira pas. Et pour cause. Certaines élites africaines semblaient choisir la voie obscure, en confisquant délibérément tous les leviers du pouvoir avec des détournements massifs de deniers publics dissimulés sur des comptes ouverts à l’étranger au nom de leurs familles, gendres, cousins, proches collaborateurs, comme mode de gestion de la démocratie, sans que personne n’ose lever réellement le petit doigt pour dénoncer des pratiques peu orthodoxes au péril de sa vie.
Ce qu’il est convenu d’appeler, aujourd’hui, les biens mal acquis de certains chefs d’états africains, convertis en monarques éternels, un sujet d’actualité bien connu. Les richesses naturelles du continent, ce don de dieu, constituent une malédiction des populations africaines qui ne doivent nullement voir la couleur. Le plus souvent, elles deviennent l’objet de discorde ou de guerres fatales entre bandes rivales qui se disputent le pouvoir à coup de canons.
A qui profite donc le crime ? La chanson bien huilée semble être l’option choisie pour régenter la démocratie mondialiste par l’entregent d’une résolution des « Grands », adoptée, car d’une part, apparemment bienveillante et pour cause inavouée sur les pratiques peu orthodoxes de certains adeptes aux contours obscurs, éternellement vainqueurs des urnes avant l’heure, dont le moins qu’on puisse dire, obtiennent constamment des scores fantasmagoriques dignes d’eux, résultant incontestablement d’opacité évidente, puisque les scrutins ne sont que de simples formalités, s’ils ne sont pas, parfois félicités avant l’heure, qu’on assiste avec toute la logistique nécessaire, de manière à leur baliser le terrain, ce qui est contraire au regard de la morale, bien établie, d’autre part, à contrario, très répressive contre un autre présumé éternellement coupable, sous le prétexte fallacieux de protéger des civils, qui sont eux-mêmes victimes de bavures, sur tous les pays disposant de ressources non négligeables, comme par hasard, selon les règles érigées de la nouvelle donne, mondialiste, conforme à une certaine déontologie à géométrie variable, semble-t-il, taillées sur mesure au nom de la démocratie à double standard, en fonction de la bonne posture au bon moment et à l’endroit même, quand bien dans le lieu du crime, l’absolution de la voix de l’Oua est nécessaire, car peut être, l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire, malgré qu’une bonne frange de l’institution, soupçonne les odeurs de l’arbitraire primant sur tout le reste.
Le plus surprenant, c’est que nos langues nationales sont laissées aux vestiaires. Parler les langues étrangères pour en faire des langues officielles, c’est tout simplement assurer leur survie, en assimilant d’autres cultures étrangères d’asservissement, en mettant en péril sa propre culture qu’on renie, sans vergogne, dans les faits. Nous devons connaître notre histoire glorieuse avant de connaître celles venues d’ailleurs.
Aussi paradoxal que cela paraître, nos élites formées et formatées à l’école occidentale, continuent à tourner le dos aux valeurs africaines, sous le complexe d’infériorité que rien ne peut justifier. Elles ont tendance à adopter servilement celles des autres qu’elles considèrent comme les seules valeurs universelles. Alors que le ciment culturel de tout peuple reste bien le socle fondamental pour demeurer soi-même. La culture est la première valeur sécuritaire de tout peuple. Négliger cet aspect des choses, conduit nécessairement à étioler son âme au profit d’autres cultures que l’on considère comme supérieures. Une simple vue de l’esprit, car toutes les valeurs se valent. Aucune culture n’est au-dessus d’une autre.
Mais faut-il que nos élites en prennent conscience ? Elles ont failli à leur mission et trahissent la conscience collective, en continuant d’être les serviteurs fidèles et dévoués pour n’être que les porte-paroles malléables, corvéables à merci de leurs maîtres qu’ils servent pour des raisons bassement matérielles, sur fond de notoriété et de prestige. Faire la promotion de langues étrangères et développer la culture d’autrui, c’est trahir son peuple sous de faux postulats. C’est aussi porter les habits d’autrui. C’est ce que nous appelons le prêt à porter culturel, en déportant celui de son propre peuple relégué au second plan.
Pour cela, l’Afrique doit impérativement changer de fusil d’épaule par l’éclosion d’une autre démarche politique et travailler d’arrache pied pour rattraper son immense retard, en ciblant sa priorité sur la recherche scientifique, à savoir la maîtrise des transferts de technologies à l’échelle continentale, à l’instar de l’Europe, car les moyens et les capacités dépendent de la volonté de fer pour vaincre la pauvreté économique. Ceci étant, une refonte des mentalités s’impose pour résoudre les problèmes endogènes qui se posent avec acuité, c'est-à-dire l’impulsion d’une dynamique réelle, qui est la condition sine qua non d’une révolution culturelle nécessaire, afin que les masses africaines imprégnées des nouvelles valeurs- que sont naturellement l’éducation, l’instruction civique et la formation scientifique- puissent être à l’avant- garde d’une Afrique libre, puissante, respectée et respectable qu’elle ne l’était.

Tant que l’Afrique ne maîtrisera pas son destin politiquement, tant qu’elle ne mettra pas sur pied les transferts technologiques pouvant l’aider à exploiter librement ses richesses immenses et sans pression aucune, au profit exclusif de ses propres populations, en développant la recherche scientifique adéquate, que lui procurent les dividendes de ses matières premières, permettant d’utiliser les technologies de pointe, à l’instar des autres puissances, qui elles, seules, garantissent sa stabilité de demain, en toute indépendance, à traiter d’égal à égal avec ses partenaires qu’elle aura choisis en fonction de ses propres intérêts légitimes, sans lesquelles aucune stabilité durable ne peut être espérée, c'est-à-dire assurer totalement son indépendance réelle, en surmontant ses divisions internes par une prise conscience collective à l’échelle continentale, dans un esprit de dialogue franc, débarrassé de toute querelle politique idéologique et d’intérêts particuliers, fondé sur la démocratie à l’instar des nations développées qui ont compris que le développement nécessairement par le contrôle de la science ».

Des années lumière les séparent de leurs propres citoyens. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, De gaulle a compris l’importance de l’énergie nucléaire pour développer son pays. Il a pris son courage à deux mains et n’a pas attendu le vert de quiconque pour mettre les pieds dans le cambouis. Les chinois, les brésiliens et Cie ont fait de même pour être ce qu’ils sont aujourd’hui sur la scène internationale. De l’indépendance à nos jours, les élites africaines excellent exclusivement dans le record triste de biens mal acquis placés à l’étranger. Le développement ne s’octroie pas sur un plateau d’argent. Croire que l’Afrique sortira miraculeusement de sa pauvreté chronique relève d’une naïveté, car aucune nation ne lui viendra en aide. D’ailleurs, c’est ridicule.
Le développement de l’Afrique ne peut venir que d’elle-même. Les Etats-Unis, l’Europe l’ont compris depuis belle lurette, ce qui fait leur place et leur puissance à l’échelle planétaire. Ils ont travaillé d’arrache pied pour être ce qu’ils sont aujourd’hui, pendant ce temps, l’Afrique, c’est la cigale et la fourmi, fait les courbettes et tend servilement la sébile comme si elle est anesthésiée par la peur du développement. Le progrès est un droit inalliable et non un délit.
Gouverner, c’est prévoir. La menace islamiste au Mali, l’arrivée massive des traitres dictateurs africains venus au pouvoir par les armes, la balkanisation de l’Afrique par les colons et l’exécution de sénégalais par le dictateur gambien, ce minuscule micro pays crée de toute pièce au coeur du Sénégal, posent l’impérieuse nécessité d’un état fédéral à l’échelle continentale prônée par Cheikh Anta Diop en 1960.
« Nations Nègres et Culture » du PR Cheikh Anta Diop ».
Quand paraît en 1954 : Nations et culture de Cheikh Anta Diop. L’écrivain noir, Aimé Césaire, écrivit à propos de « Nations nègres et culture [le livre] le plus audacieux qu’un Nègre ait écrit
jusqu’ici et comptera à n’en pas douter dans le réveil de l’Afrique » (Discours sur le colonialisme, Paris, Présence Africaine, 1955). Le pari de Césaire, le visionnaire, était juste car comme on l’écrit sur la couverture, « avec 25 ans de recul on s’aperçoit que les grands thèmes développés dans « Nations Nègres et Culture », non seulement n’ont pas vieilli, mais sont maintenant accueillis et discutés comme des vérités scientifiques, alors qu’à l’époque ces idées paraissant si révolutionnaires que très peu d’intellectuels africains osaient y adhéraient.
« L’indépendance de L’Afrique / la création d’un Etat Fédéral continental africain / l’origine africaine nègre de la civilisation égypto-nubienne/l’identification des grands courants migratoires et la formation des ethnies africaines etc., tels sont quelques thèmes principaux explorés par Cheikh Anta Diop, l’historien africain le plus considérable de ce temps ».
Alors, personne d’autre que Cheikh Anta Diop ne saurait donc mieux illustrer et résumer l’aliénation à outrance et la docilité de nos élites « blanches » à peau noire : " il est fréquent que des nègres d’une haute stature intellectuelle restent victimes de cette inaliénation au point de chercher de bonne foi à codifier d’une prétendue dualité du nègre sensible et émotif, créateur d’art, et du blanc fait surtout de rationalité. C’est ainsi que s’exprime de bonne foi un poète nègre africain dans un vers d’une admirable beauté : " L’émotion est nègre et la raison hellène".
D’une part, la psychanalyse « de Nations nègres et culture » fait apparaître non seulement un homme au subconscient à la fois fertile et libre, dans son essence, pour produire de tels cataclysmes insurmontables sans précédent dans la conscience du blanc qui se voit contester vigoureusement dans son histoire avec des arguments plus que plausibles, donnant des vertiges au sens étymologique du terme, et qui nous amène à une évidence, c'est-à-dire d’un être non seulement doué, aux qualités prodigieuses infinies, particulièrement rares, mais aussi un être puissant au niveau de la faculté mentale que l’on ne saurait mesurer à sa juste valeur, Cheikh Anta Diop est une valeur sûre, un monument, un être exceptionnel en avance de plusieurs siècles sur ses contemporains parce que défendre de telles thèses soutenues avec une rigueur scientifique est indiscutablement la conséquence de recherches inlassables qui ne pouvaient qu’aboutir au résultat escompté, c'est-à-dire la vérité scientifique confisquée à l’homme noir pour mieux l’avilir afin qu’il continue de douter de lui-même ; son sort était scellé au lendemain de ces thèses remettant en cause du blanc foudroyé de rage par le coup de pilon de l’enfant terrible de Caytou.
L’Afrique dispose de matières premières que n’importe quelle autre nation et d’ingénieurs capables de relever le défi et créer les conditions nécessaires d’un état fédéral à l’échelle continentale telle que l’avait souhaité le PR Cheikh Anta Diop. Du Sénégal, toutes les élites, sans exception, ont toutes trahi bassement l’enfant de Caytou. L’africain ne devient un héros que lorsqu’il meurt.
Actualité de l’oeuvre de Cheikh Anta Diop
Les fondements économiques et culturels d'un État Fédéral d'Afrique noire Cheikh Anta Diop termine son ouvrage : les fondements économiques et culturels d'un État fédéral d'Afrique noire par quatorze propositions d'actions concrètes allant du domaine de l'éducation à celui de l'industrialisation. Entre autres, il relève une double nécessité vitale :
- celle de la définition d’une politique de recherche scientifique efficiente : “L’Afrique doit opter pour une politique de développement scientifique et intellectuel et y mettre le prix ; sa vulnérabilité excessive des cinq derniers siècles est la conséquence d’une déficience technique. Le développement intellectuel est le moyen le plus sûr de faire cesser le chantage, les brimades, les humiliations. L’Afrique peut redevenir un centre d’initiatives et de décisions scientifiques, au lieu de croire qu’elle est condamnée à rester l’appendice, le champ d’expansion économique des pays développés ”.
- celle de la définition d’une doctrine énergétique africaine et d’industrialisation véritable : “Il s’agit de proposer un schéma de développement énergétique continental qui tienne compte à la fois des sources d’énergie renouvelables et non renouvelables, de l’écologie et des progrès techniques des prochaines décennies … L’Afrique Noire devra trouver une formule de pluralisme énergétique associant harmonieusement les sources d’énergies suivantes : 1. Énergie hydroélectrique (barrages), 2. Énergie solaire, 3. Énergie géothermique, 4. Énergie nucléaire, 5. Les hydrocarbures (pétrole), 6. Énergie thermonucléaire” auxquelles il ajoute le vecteur énergétique hydrogène ».
Le combat continue !
Ahmadou Diop

Mon ouvrage : « Sénégal », paru chez Edilivre



Mon ouvrage : « Sénégal »-paru chez Edilivre, le 5 avril 2012, met à nu 12 ans d’un régime scandaleux du règne le plus scandaleux de toute l’histoire politique de l’indépendance à nos jours. Un système de clans où le népotisme régente la démocratie. La Renaissance Africaine n’est salutaire que lorsqu’elle fait resurgir un passé glorieux d’un peuple aussi valeureux et honorable, certainement pas une escroquerie outrancière, comme mode de gestion, tendant à faire preuve d’une liturgie incommensurable, comptable d’un complexe historique, hystérique.

La statue de la Renaissance Africaine ne peut se faire à l’effigie d’une seule famille méphistophélique, paresseuse, pressureuse, voyageant au gré du vent, grâce à l’argent racketté dans la poche présumée extensible du contribuable sénégalais.
La terreur de la « wadocratie », autocratique, atteignit son paroxysme avec l’instrumentalisation d’une police politique au service du dictateur, qui devint, alors, le bras armé pour régler les contradictions politiques.

Personne ne fut épargné, puisque Macky Sall, le président de l’Assemblée Nationale, paya un lourd tribut à « ce crime de lèse-majesté » en 2008, pour avoir l’outrecuidance de convoquer le fils intouchable, karim wade, devant les députés pour une explication sur son action, concernant l’anoci [Agence nationale pour l’Organisation de la Conférence islamique], tenue finalement à Dakar en mars 2008.

Hommage bien mérité à l’éternelle sentinelle de la république, Abdoulaye Bathily. selon l’interview du journal « Enquête », en date du 15 septembre 2011-numéro 82, Abdoulaye Bathily, Secrétaire Général de la LD, dit la vérité historique, je le cite : « ce n’est pas en 1998 que sa candidature [Abdoulaye Wade] a été présentée au peuple sénégalais. C’est en octobre 1999 qu’il est rentré de son exil volontaire. C’est là qu’on l’a mis en place ».

On se souvient du long purgatoire du maire de la cité du rail, embastillé injustement sur les prétendus détournements de fonds des chantiers de Thiès, entre autres, les démêlés judiciaires du respecté et respectable ALC, l’honorable journaliste d’investigation, auteur de plusieurs ouvrages, « Sénégal Affaire Me Sèye : un meurtre sur commande », « Loterie nationale Sénégalaise[lonase] : chronique d’un pillage organisé », notamment, « Conte et Mécompte de l’anoci », traîné à la boue et condamné « pour vol et recels de documents administratifs et privés », dans un procès burlesque sur l’affaire sudatel avec Thierno Ousmane Sy, conseiller des nouvelles technologies du président de la république, Abdoulaye wade. « Dieu ne change rien à l'état d'un peuple avant qu'il ne se change lui-même ».

La goutte d’eau déborda le vase, suite à la modification de la constitution instituant le poste d’un vice-président taillé sur mesure : une pièce à conviction de la dévolution monarchique, balayée par la rue, en juin 2011. Bref, en dix ans de magistrature, nous avons obtenu la palme de bonnet d’âne de pays où la liberté d’expression était publiquement médiocre, au plan économique, on a dégringolé pour n’être que dans le peloton des vingt derniers que compte la planète.

Essai / Etude politique / Sénégal / Ahmadou Diop /Auteur chez Edilivre

Le parti socialiste, usé après quarante ans de règne absolu, marqué par des plans structurels de la banque mondiale et du FMI, ne pouvait que perdre les élections présidentielles de mars 2000, en faveur d’un escroc, converti en faux démocrate. Contrairement à Senghor et à Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, l’homme au visage hideux, démasqué publiquement, semble choisir comme seule option, la voie obscure, c'est-à-dire la dévolution monarchique du pouvoir par le sang, piétinant, allégrement, la constitution, afin d’assurer ses propres arriérés, en particulier, ceux de son cancre, Karim Wade, le paresseux.
Voilà donc, tous les ingrédients de mauvaise cuisine depuis mars 2000, au nom d’une anomalie de la démocratie et au coeur d’un État délinquant, en déliquescence, tendant à vassaliser tout un peuple en colère, debout. Que cela ne tienne ! Un régime de pugilat, excellant dans les coups tordus, jusqu’à châtier des journalistes, présumés récalcitrants, le plus souvent, traînés dans la boue dans les tribunaux aux ordres, pour des broutilles…
Ahmadou Diop

Le combat continue !

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Oui, pauvre cancre, piètre guignol, les injuries ne passeront pas ! Cheikh Ahmed Tidiane DIOUF : en effet, la LD ne peut comprendre les discours décousus d’une certaine ordure de la démesure.


Décidemment, dans ce pays, on ne sait d’ailleurs, pourquoi, mais malheureusement, certaines personnes  apparemment atteintes d’indécence mentale chronique ou en mal de publicité,  pour exister sur la scène médiatique, s’offrent piteusement en tribune et versent systématiquement dans la schizophrénie effroyablement lamentable. Pour un oui et pour un non, bizarrement, qu’elles aient été tentées par le diable, elles sont incontrôlées, incontrôlables et s’autorisent tout comme si le monde leur appartient. Comme si cela ne suffisait pas, elles n’y vont pas sur le dos de la cuillère et se comportent en démons  illuminés exécrables jusqu’à perdre les pédales à dessein de se faire un nom  par n’importe quel moyen, fut-il ridicule, quitte même à être vulgaire. Pour  peu que la tête d’une personnalité politique  ne leur revienne pas, elles se croient permissives et déchaînent leur haine viscérale  publiquement, pour se faire admirer. Est-ce une thérapeutique ou une pathologie ? C’est bien le cas de ce pestiféré de la démesure, en l’occurrence, Cheikh Ahmed Tidiane DIOUF, un garnement à la langue bien pendue plus rapide que la vitesse de la lumière et du son, déversant sa longue litanie d’insanités sur l’ensemble «  des Ldistes », tous pris pour des gueux. Qui est donc cet énergumène pitoyable, étourdi qui s’offre grotesquement et bassement  en spectacle ? Pauvre con, vous inspirez le dégoût !

 Oui,  pauvre cancre, piètre guignol, les injuries ne passeront pas ! Cheikh Ahmed Tidiane DIOUF : en effet, la LD  ne peut jamais  comprendre les discours décousus  d’une certaine ordure de la démesure.  Face à l’esclandre d’un vaut rien, tel un mouton qui cherche de la paille, nous ne pouvons pas laisser passer la pilule au risque qu’il ne devienne inguérissable.  Contrairement aux allégations mensongères, la LD n’est ni un parti clanique, ni de retraités, mais un parti de l’avant-garde, de masse qui s’inspire, du socialisme et de la sociale démocratie, de la liberté, du progrès, de la justice sociale et de la paix.

 Nous représentons la vraie gauche radicale, la cheville ouvrière la plus représentative en terme de qualité et non de quantité des intérêts majoritaires et des laissés pour compte, même si le discours de pourriture ne rime pas à la vérité des faits. Cela, nous l’assumons.

 Dire que la LD est mal placée pour la suppression des fonds communs relève d’une contre vérité fumante. En vérité, c’est la preuve d’une caste corporatiste, extrêmement dangereuse, excitée, boulimique, qui a du mal à défendre son bifteck. Finie la donc la république des sinécures extensibles ! A ce prisme là, nous déclarons solennellement que de telles affabulations sont totalement indignes d’un présumé intellectuel, en réalité, ce que nous avons lu est la résultante d’une machine de rancunes, de la part d’un déréglé mental qui perd le sens des réalités. A cet égard, monsieur le symbole de la tartufferie, la LD  n’a aucune leçon à recevoir de qui que ce soit, surtout d’un individu égoïste et aussi borné. Travaillez et contentez-vous de votre salaire, plutôt que de  compter sur les fonds communs inutiles et budgétivores ! Nos discours sont totalement conformes à nos convictions politiques. Ce ne sont pas les gesticulations inutiles, scandaleuses qui vont diluer notre éthique morale. Que cela soit clair ! Qu’on se le tienne pour dit !

 Cependant, à défaut d’apporter la  moindre contradiction politique, comme nous le martelons toujours, l’attitude hystérique et irresponsable du Sénégalais lambda caractériellement indiscipliné, réside à se focaliser sur des pirouettes pour justifier l’injustifiable. Alors, monsieur, si vous n’êtes pas capable de comprendre cela, parce que vous avez certainement des insuffisances criardes, la seule solution qui vaille pour vous, c’est de vous taire, plutôt de vous offrir affreusement en piètre clown !  Monsieur, un peu de retenue, de courtoisie, tout n’est pas permis !

 Comme le dit admirablement l’adage bien connu chez de nous, « ku xamul buur saay na, ñu nela buur dee na» (à qui ne comprend "le roi a disparu", on lui dit : "le roi est mort"). Apparemment, le donneur de leçons, s’octroyant librement  en docteur ès sciences politiques de la pieuvre, mérite bien qu’on le recadre nécessairement, puisqu’il semble ne rien comprendre jusqu’ici, à tel point qu’il faudrait le remettre à sa place.

 Énergumène pitoyable, étourdi, vous pouvez continuer la jaspinerie et vous offrir grotesquement et bassement en spectacle, mais vos incantations stériles ne changeront nullement le cours de l’histoire. Et vous le savez parfaitement.
Oui, monsieur, la LD ne comprendra jamais  l’attitude scandaleuse d’une certaine ordure de votre espèce.

 Monsieur, ce n’est pas parce que vous êtes dans vos gongs que la LD reculera sur sa trajectoire des fonds communs pour assainir la salubrité publique. Détrompez-vous et revenez à de meilleurs sentiments   !

 Monsieur, vous faites preuve d’une bassesse immonde par votre mesquinerie dont vous  portez l’unique responsabilité devant l’histoire. Votre discours de bas étage, de la salissure dont vous détenez l’unique secret n’aura aucune prise réelle sur la détermination de la LD et de son remarquable leader historique, charismatique, en l’occurrence, l’éternelle sentinelle de la république, en la personne d’Abdoulaye Bathily, comme étant l’un des plus intègres emblématiques de tout l’échiquier politique, quoique vous fassiez. Que cela vous plaise ou non !  Peut-on arrêter vraiment  les bras d’une mer ?

 Excellence de la tavelure, par vos paroles abjectes, vous pensez rabaisser un homme  aussi valeureux et honorable, au contraire, vous êtes ridicule, ignoble, irresponsable par  votre attitude méprisable, en perdant votre temps à dénigrer aveuglément et gratuitement un homme exceptionnel, aux âmes bien nées,  par son dévouement constant au service de la république, sa moralité, sa simplicité et son humilité. Personne ne peut ignorer ses qualités, sauf vous. N’avez-vous pas honte de vouloir livrer aux chiens à la seule fin de décrédibiliser un homme d’état d’une  telle stature ? Non, ça suffit, maintenant !

  Monsieur, vous faites preuve d’un cynisme indescriptible, car vous  représentez le prototype même de la répugnance par vos mensonges cousus de fil blanc. Et vous le savez en toute conscience, mais la mauvaise foi vous anime. Mais le ridicule ne tue plus dans ce pays à la renverse. La médiocrité inverse les rôles. Faut-il avoir le culot et l’outrecuidance de vouloir déshonorer et humilier à tout prix tout un parti par vos outrages corrélativement conformes à vos inanités ubuesques et surréalistes ?

 L’ignominie dont vous êtes comptable, est votre plat de cuisine.  Croire pouvoir porter au pinacle un parti populaire relève d’une ineptie monumentale condamnable. Que vous  êtes-vous donc lamentable, moisissure intrépide pour culpabiliser et distribuer des bons et des mauvais points au nom de quelle posture ?

 Admirez-vous d’abord devant une glace avant de sortir des sacrilèges absurdes qui n’engagent que votre pauvre personne insignifiante ! Vous êtes bien déplorable pour écorner de quelle manière que ce soit la LD, serait-ce qu’un iota. Vous êtes donc trop minable et gonflé pour nous donner des leçons de conduite, alors que votre verbiage creux est la preuve de votre état d’esprit étroit.

Monsieur, vous êtes assurément un cancre  maudit ! Vous êtes donc coupable de vos récriminations sordides !
Evidemment, le discours ordurier est naturellement conforme à la petitesse d’esprit de son auteur aux relents purulents. Est pire celui qui croit  faire preuve d’une objectivité ridicule sur fond de haine dans son for intérieur, alors qu’il ne sait pas qu’il représente lui-même le déchet  pur de son espèce. Alors, que dire de cette charogne emmitouflée de poison, aux odeurs aussi pestilentielles que celles des poubelles ? Laissons donc le soin à l’auteur de s’administrer lui-même son propre poison !

 
Le combat continue !

Ahmadou Diop