En contrepartie des échanges de services, « les
Généreux donateurs d’or » bénéficieront largement « du bouclier politique », même si
la provenance de leurs richesses immenses résulte incontestablement d’une
opacité matériellement avérée.
A contrario, les autres, oui, les indociles, pour
avoir refusé de passer à la caisse,
seront automatiquement châtiés et
massivement passibles de délits graves, maquillés sous de faux postulats,
emphatiquement appelés « blanchiment d’argent, escroquerie,
association de malfaiteurs, au nom des audits audibles à haut débit illimité et
à géométrie variable. Non, nous ne
pouvons pas nous inscrire dans ce registre là !
La réalité contraste avec le
discours. Apparemment, Macky Sall, sa propre famille, sa garde rapprochée et ses
courtisans peuvent aisément s’enrichir librement, mais l’enrichissement des
autres est illicite, s’ils ne passent
pas d’abord à la caisse, la condition sine qua non, pour être des sujets. C’est ça le seul crime de
lèse-majesté d’Aliou Aïdara Sylla. N’en déplaise à ceux qui ne veulent pas
l’admettre, par couardise ou bouffonnerie indécrottable qui les habite !
Le groupuscule apériste corporatiste, déficitaire politiquement en termes
d’adhérents de tout l’échiquier politique, converti en rats, aux apparences
manifestement claniques s’y retrouve dans cette loge éloquente que rien ne peut
justifier de prime abord. Manipulations, désinformation,
chantage, abus de pouvoir. Affabulation
qu’on tient à blanchir en vérité.
Les pratiques peu orthodoxes de la prétendue bonne gouvernance
consistent à arrêter arbitrairement et massivement des collaborateurs immédiats d’Abdoulaye wade, en triant au
violet ceux qui se repentissent à la la transhumance qu’il faut épargner
obligatoirement de l’épée de Damoclès, c'est-à-dire la police politique,
les audits audibles à haut débit, à
géométrie variable, au service de
l’homme du moment du palais. C’est la nouvelle rhétorique du vent debout comme
système de gouvernance absolue ou plutôt l’autoritarisme blanchi en vérité éternelle.
C’est toute l’ambigüité d’une gouvernance des
rancunes et des rapines politiques par des mécanismes douteux.
Une
culture de personnalité taillée sur mesure qui n’a pas sa raison d’être dans
une république normale. Ce qui est le cas maintenant ! Tout pouvoir
abusif pour être charismatique,
contrôle et musèle la presse, est totalitaire par définition. Le ridicule ne
tue plus dans ce pays étrange !
Qu’est-ce- que c’est ce tapage médiatique mécanique de la surenchère
spectaculaire surabondante : « le couple présidentiel du Sénégal
en mode jeune ? ». Stop ! Halte ! Un peu de retenue,
d’humilité, trop, c’est trop ! Pendant qu’Aliou Aidara Sylla, déféré pour blanchiment d’argent, association de
malfaiteurs et escroquerie, le scandale de la Société Pétro-Tim Sénégal S.A
créée par le propre frère de Macky Sall passe comme une lettre à la poste. On
continue à nous rouler dans la farine. Le ménage doit nécessairement commencer par soi-même,
n’est-ce pas Monsieur le président ? Un parti, une famille, une dynastie, des
courtisans ! Tout n’est pas permis ! Halte ! Stop ! Ça suffit ! Dans cette
affaire, il y a le visible et l’invisible.
Le discours : « Le parti
avant la patrie » cache bien le scandale de « l’affaire Aliou Sall », frère du président et la galaxie des
nominations hystériques.
Aliou Aidara Sylla sali sous l’autel de son
indocilité. La gouvernance de Macky Sall, c’est salir par tous moyens tous ceux
qui sont indociles à lui ! Pour ce
faire, on l’embastille et construire des chefs d’accusation bidon bien
bétonnés. Alors, la surabondance médiatico-politique se confine dans son rôle
de sarabande, en déversant des insanités proéminentes. Disons les donc les
choses telles qu’elles sont et non pas qu’on veuille qu’elles soient par
une justice interposée présumée libre et indépendante du pouvoir politique.
Une simple vue de l’esprit. C’est une
dictature pure et simple.
Macky Sall
sur la traque des biens mal acquis: « S’ils acceptent de retourner
l’argent, il n’y aura aucun problème »
Suivez notre regard ! A commencer d’abord par
l’auteur, pour donner l'exemple pour mieux nous convaincre. Le ndiguël [la recommandation] des bonnes causes commence par soi-même, surtout lorsqu’on s’est bien
travesti en obscur multimilliardaire en moins de 8 ans. Autrement, c’est
suspect ! Macky Sall ne peut pas faire l’économie
des audits audibles au double standard. Tous les hommes politiques qui ont
occupé des fonctions, doivent nécessairement être audités, sans exclusive et
sans ostracisme d’aucune sorte, au
risque de créer une césure insupportable, irréparable dans les consciences. Au nom
de la transparence, à commencer par
lui-même, il doit s’appliquer à lui-même la même déontologie qu’il impose aux
autres.
A défaut, il le sera tôt ou tard s’il ne sera plus
aux commandes. Macky Sall est toujours le Secrétaire Général de son propre
parti. S’il s’entête à refuser systématiquement l’audition des transhumants
politiques du pds à l’apr, pour des raisons évidentes que l’on sait, alors qu’à
l’inverse, ceux qui ne se mouleront pas
dans son parti, le seront automatiquement, cela créera une suspicion légitime
aux yeux des sénégalais, qui l’ausculteront à la politique des deux poids et
deux mesures, c'est-à-dire les audits audibles à géométrie variable. Ce qui est
le cas, maintenant, jusqu’à preuve du contraire. En politique, la faute se paye
cash.
A ce jour,
Macky Sall, le président de la république, dispose, aujourd’hui, d’un
patrimoine colossal, étrangement obtenu dans des conditions totalement
obscures, alors que l’indice de son salaire contraste parfaitement avec ses
richesses énormes, étalées ostensiblement, sans qu’il soit nécessaire d’en
piper mot.
Nos
contributions postées trouvent portes closes, lorsqu’il s’agit de tirer à
boulets rouges sur « wade junior », le bon « élève de la francophonie ». C’est
la seule règle de la démocratie apparentée à la tyrannie dans ce pays, qui
s’autoproclame la locomotive de la république tropicaliste. La gouvernance
de Macky Sall reste incontestablement l’arbre qui cache bien la forêt. Jusqu’à
ce jour, le résultat du matraquage médiatico-politique sur les présumés biens
mal acquis n’est point à la hauteur du discours mécanique, si ce n’est Aliou
Aidara Sylla, l’agneau du sacrifice, en attendant la levée arbitraire de l’immunité
parlementaire des autres députés du peuple. Qu’on le veuille ou non, le
premier magistrat de la république est le premier corrupteur actif. Il est le premier producteur par excellence de la corruption à libre cours.
Les fonds politiques dont il dispose le
prouvent éloquemment. Voilà la réalité !
Ce
qui n’est pas possible de faire pour lever le statut d’immunité d’un
monarque, qui devient dans les faits,
une impunité, est nécessairement applicable aux parlementaires indociles.
Quoiqu’on puisse dire, nous ne sommes plus dans une démocratie, mais dans une
inquisition totale, qui tourne en plein régime, dans laquelle les consciences
doivent être nécessairement aliénées pour parachever l’absolutisme ! Nous
sommes bien dans une Assemblée servile,
de service et des sinécures !
La caricature, les sarcasmes, les métaphores
constituent nécessairement l’ossature croustillante et la colonne vertébrale de
toute démocratie réelle. Macky Sall est un personnage singulier,
atypique, déteste les contradictions. Il peut s’offrir le luxe d’écrabouiller les autres, mais l’inverse
n’est guère autorisé. Il est suffisant,
arrogant, autoritaire, nombriliste
et imbu de sa propre personne. C’est un
tic chez lui, telle une peau de chagrin qui l’enveloppe. Cela correspond
parfaitement au personnage. On se souvient de lui en 2007. Il est fidèle à
lui-même. Il ne changera pas. Il est égal à lui-même. Macky sall déclare :
« je ne permettrai plus à personne de porter atteinte à l’image du chef de
l’Etat », suite aux sorties caricaturales de l’ex ministre El hadji Amadou sall : « Macky
veut le tuer, qu’il le tue, s’il veut le manger qu’il le mange, s’il veut
manger, Omar Sarr,Madické Niang, Samuel Sarr, qu’il les mange… »
Mais pour qui donc se prend Macky Sall ? Un président de la république n’est pas un
monarque. Il doit être nécessairement sous pression tant qu’il est aux
commandes.
Macky Sall : « Je ne répondrai plus aux
provocations et aux insanités ». Macky
Sall sur la traque des biens mal acquis: « S’ils acceptent de retourner
l’argent, il n’y aura aucun problème ». Apparemment, il parle plus qu’il
ne travaille.
Circulez, il n’y a rien à voir. Le couple
présidentiel, l’idolâtrie ou le
culte de personnalité injurieux. Veut-il égaler le couple présidentiel américain par une
concurrence déloyale forcée ?
L’hommage ne se décrète point, ne s’impose pas
sur une escroquerie. On ne le crée pas en toute pièce sur l’autel de la
tartufferie. L’article de la constitution relatif aux fameuses offenses au chef
de l’Etat n’est rien d’autre qu’une dérive
supplémentaire du statut d’immunité du chef de l’Etat qui devient, en réalité,
une impunité. Le chef de l’Etat peut mettre qui il veut en prison, mais
personne ne peut rien faire contre lui. Son statut d’immunité est une
dictature. Il doit être réformé purement et simplement. La liberté d’expression
contenue dans notre constitution est un droit inaliénable, ne peut être, en
aucun cas, un délit d’opinion. C’est une loi scélérate, qui émane du pouvoir
monarchique napoléonien en France. Une telle loi obsolète n’existe qu’en
Afrique des dictateurs. De
la trahison du pouvoir du peuple à la
vassalisation des chiens de garde pour l’honneur d’un totalitarisme. Le
chapelet des boulimies de luxe laisse pantois par son caractère ridiculement
ludique. Quelle sobriété ? Mais de
qui se moque-t-on ? Contrairement, à ce que l’on peut
penser, par naïveté, l’homme qui nous dirige maintenant, a été un acteur
principal du magistère de son mentor,
n’a nullement souffert des affres du magistère de son mentor, dont il a
hérité, au contraire, une fortune immense que ne le sont les montagnes du Fouta
Djallon, du moins, ce prétendu purgatoire a fait de lui ce qu’il est
aujourd’hui.
Que vaut donc ce matraquage politique, cet enfumage
classique qui nous donne la mesure d’une
soustraction totale du politiquement incapable, face à ses contradictions les
plus criardes. Nous disons tout simplement que la prétendue gouvernance de
pacotille n’engage que leurs auteurs, qui ne sont point à la hauteur. Le
discours décousu, ne peut être de l’argent comptant. La sémantique « Bonne
gouvernance » en dit long sur la culpabilité matérielle avérée des incubateurs de telles inepties. Que cela
ne tienne, il n’y a rien qui tienne. Tout est faux jusqu’ici, c’est une
escroquerie de basse facture. Tenez-vous bien.
L’expression : « le procureur spécial »
emphatiquement mis en valeur est remarquablement parlante. Face à cette surenchère d’une surabondance
médiatico-politique, défroquée, loufoque, digne d’une tartufferie surréaliste,
le sémiologue, scandalisé, éclaterait de rire devant ce spectacle amusant, pour
divertir les sénégalais que l’on prend comme des moutons tondus et librement astiqués.
Nous le martelons toujours, En réalité, désormais, dans ce pays, le peuple vote,
mais on peut lui enlever à tout instant son pouvoir par des mécanismes douteux.
Un parjure. Autrement dit, il n’y aura plus de députés du peuple et pour le
peuple, mais, à contrario, des godillots de Macky Sall. C’est une confiscation indirecte du pouvoir
du peuple souverain, libre et indépendant, qui les a élus. C’est tout simplement indécent, voire même
immoral politiquement. C’est donc une trahison pure et simple contre les
consciences collectives qu’on tient à aliéner, par ricochet pour justifier
l’injustifiable. On ne vote pas en
fonction des intérêts politiques, exclusifs d’un président de la république. Il
faut absolument un contre-pouvoir salutaire pour équilibrer les pouvoirs.
Sinon, c’est terne.
Comme vous le constatez vous-mêmes,
lorsqu’il s’agit d’insulter ceux qui ne veulent s’aliéner et se mouler dans la
mécanique totalitaire, une certaine presse ordurière passe en boucle les
calomnies par une ritournelle jamais égalée. Par contre, lorsque nous tirons à boulets
rouges sur le calque masqué de son
clone, nous trouvons portes closes. Nos post
passent sous silence pour être en commentaires, s’ils ne sont pas
tout simplement supprimés. Aliou Aidara
Sylla, le détenu politique : un crime intellectuel ?
Aussi
extraordinaire que cela puisse paraître, ce même homme élu à défaut
et par dépit, président de la république, dénie le statut de mérite à un
homme d’honneur exceptionnel par son parcours, qui n’a commis que le seul crime
de lèse-majesté pour avoir refusé poliment de le soutenir pendant la campagne
électorale.
Les chefs d’accusation alambiqués, bidon, démontrent nettement et
incontestablement une parodie de justice
fortement instrumentalisée. Une
inculpation burlesque, grotesque sur l’autel de la rengaine. L’intitulé du
soubassement décousu est tout simplement une pièce à conviction d’un dossier
qui ne tient que sur du fil. Tout est y.
C’est les preuves matérielles d’une justice agissant à géométrie
variable et qui travaille sur commande recommandée d’un exécutif, juge et
partie, qui se dégonfle, se déculotte publiquement. Le droit n’est pas dit,
mais c’est plutôt, le politique qui dirige tout. Le président les nomme, mais
le pouvoir judiciaire exécute les ordres dictés. En vérité, c’est « un
crime politique » abominable, contre un innocent, contre lequel, une pierre deux coups est
nécessaire pour l’accabler, l’achever définitivement, le dépouiller financièrement
et le tuer politiquement.
En réalité, parfois, contre toute attente, les vrais criminels ne
sont pas ceux que l’on croit, mais ceux que l’on ne croit pas, car les plus
dangereux, d’entre eux, se couvrent le plus souvent, derrière une honorabilité
apparente. Il n’y a pas de crime parfait, il n’y a que des crimes impunis.
C’est le lieu de le dire. On maquille les vraies raisons de sorte que les mensonges cousus de fil blanc soient
inversés, blanchis, exclusivement et exceptionnellement comme des vérités éternelles pour les besoins
du service. Alors qu’il n’y a nullement la moindre parcelle de vérité de ce
qu’ils avancent. Pendant ce temps, la justice ne pipe mot sur le commanditaire
principal des chèques émis, parce qu’il bénéficie d’une prétendue immunité
permanente. Une justice, à deux vitesses
à double standard. Dites donc, une immunité qui devient une impunité !
Alors, quand les charniers de mensonges nous tiennent !
En
Afrique, le traitre a toujours le vent en poupe, il est honoré, « labellisé », victimisé,
adulé, change sa trajectoire en fonction de la météo, tant qu’il défend
exclusivement des intérêts extérieurs sur fond de prestige et de notoriété. A
contrario, le véritable combattant, agissant pour les intérêts légitimes de la majorité, est systématiquement dénigré, traité de tous
les noms d’oiseau. On lui dénie son
statut de héros sous de faux postulats. C’est la conséquence des consciences
aliénées par la tyrannie codifiée d’un fascisme anachronique. Lorsqu’il meurt, il
devient extraordinairement un héros.
Le combat continue !
Ahmadou Diop