mardi 19 mars 2013

L’apologie de la tyrannie : les cancres de service et des sinécures au pas du culte du népotisme et de l’idolâtrie. Circulez, il n’y a rien à voir !

Une certaine presse chorégraphique, complaisante, titre emphatiquement : « la première Dame Marième Faye, invitée de marque d'un vol Air France ». L’abondance de pacotille, paresseuse, pressureuse, achetable à la pelle comme au marché, réclame, sans coup férir, sa sucette. Voilà l’indécence absolument abondante de la mécanique de la charogne, qui donne elle-même les preuves matérielles de son opportunisme affligeant !
Pour ceux qui en doutaient, voilà les preuves matérielles d’une apologie médiatico-politique, cliniquement clanique d’une gouvernance estampillée : « bonne gouvernance ! »
Biens mal acquis- procès d’Hissène Habré : le politiquement incapable travaille en intérim, à défaut de régler l’éternelle problématique des délestages massifs du courant électrique. En lieu et place des vraies questions de l’heure, l’éternel huis clos continue dans le ciel ouvert des dérives spectaculaires !Le gouvernement disqualifié par son incapacité décapante et son incurie manifestes à répondre à l’attente des sénégalais, trouve habilement une décharge nécessaire pour se dédouaner du mandat pour lequel il a été élu. Il faut le voir pour le croire. L’éternel spectacle titanesque se poursuit. Tout pouvoir abusif pour être charismatique, contrôle et musèle la presse, est totalitaire par définition.
Après l’arrosage choquant des femmes de l’apr à St Louis par la patronne de la fondation bidon « Servir le Sénégal », rebelote, le ministre de la Femme, de l’Enfant et de l’Entrepreneuriat féminin, Mariama Sarr, prend la relève et remet encore une couche plus épaisse : une enveloppe de 70 millions de francs CFA aux femmes de fatick. La république monarchique cliniquement clanique à l’épreuve. Une gouvernance revancharde, rancunière, se dédouane de ses promesses de campagne électorale. Le chantre de la prétendue rupture fait publiquement « son IVG avec un grand I ».Les nominations bidon et les marchés de gré à gré se démocratisent de plus en plus et se multiplient à un rythme effréné. Mais en même temps, pour se couvrir, on amuse la galerie, à défaut de respecter la parole donnée avec des arrestations à géométrie variable. Place maintenant à l’interruption volontaire de grossesse !
Ce gouvernement ne travaille nullement, mais s’arcboute à nous divertir. On ne gouverne pas avec des audits au double standard. Un exutoire pour compenser son manque d’intuition politique manifestement criarde.
Tenez-vous bien ! Silence, une certaine profusion propagandiste jusqu’à la lie, déshonorable, se déculotte affreusement et encense servilement le totalitarisme ! Justement, c’est pour cette raison que nous reprenons du service pour un rappel à l’ordre du prétendu chantre des leurres et des incohérences. Seulement, une certaine presse farandole marche au pas du politiquement incapable. Décidément, une certaine corvéable à merci roule pour les adeptes de l’esbroufe.
Les contradictions ne sont plus de mise, à moins de tresser les éloges serviables de « wade junior », le vainqueur du 25 mars 2012. Nous continuons à le marteler en toute conscience, en toute circonstance et en toute indépendance. Nous ne pas sommes pas des talibés taillables à merci des marchands d’illusions qui prêchent la bonne parole le matin et se dédisent le soir même, comme si rien n’était.
Faut-il être le cireur assermenté des bottes de Macky Sall pour bénéficier des largesses élastiques jusqu’à l’infini ?
Discrimination, ostracisme voilé ou plus exactement le rappel à l’ordre de la démocratie tyrannique, sur commande recommandée d’en haut ? Tout y est. Ce qui se déroule sous yeux, est la marque de fabrique d’une rapine politique, bien pire que celle du régime décrié. Nous avons été bien reçus jusqu’ici, mais il semble qu’au fur à mesure que nos plumes se corsent de plus en plus pour dénoncer l’évidence d’une escroquerie proéminente, élastique d’un régime népotique, maquillé de la prétendue bonne gouvernance, en réalité, une vue de l’esprit, nous sommes déclarés persona non grata dans la plupart des journaux de la sarabande.
Seuls les flagorneurs indignes ont le vent en poupe et créent le buzz, conformément à une démocratie aux apparences tyranniques, dans les faits abondants. Pourrions-nous être serviles et malléables au point de nous ridiculiser, en publiant des articles de complaisance pour avoir la grâce de la sarabande. Nous sommes libres d’esprit pour écrire ce que nous croyons comme des vérités éternelles devant l’éternel. Un président de la république n’est pas un dieu, ni un prophète, il doit être nécessairement sous pression pour qu’il réponde à l’attente de ceux qui l’ont élu.
Ce régime n’est nullement celui de la rupture sobre, ni d’une quelconque transparence, vertueuse, mais au contraire, fait preuve d’une filouterie totalement surréaliste sur fond de culte de personnalité. Les promesses ne suivent nullement les actions sur le terrain.
La référentielle ordurière de service tresse le népotisme injurieux. Élire un président de la république en Afrique, c’est aussi élire toute sa famille, les cousins, frères, sœurs, beaux pères, beaux frères. Même les griots élus complaisamment députés, sont adulés. Point n’est besoin d’avoir une quelconque compétence. Curieusement, ce que l’on refusait à wade, on l’accorde maintenant à son suivant, bien pire.Culte de l’idolâtrie de la sarabande vouée aux gémonies du politiquement incapable, face à ses responsabilités : La première Dame Marième Faye, invitée de marque d'un vol Air France. C’est bien l’aliénation des consciences libres qu’on tient à éroder au service de la duplicité inavouée.
Comme d’habitude, la référentielle de caniveau au service de la dynastie des Faye-Sall s’offre pitoyablement en spectacle, en échange d’un retour de l’ascenseur. Parallèlement à la des dithyrambes infinis à la pelle, la bouffonnerie fait l’apologie du couple présidentiel en « mode jeune », place maintenant à l’idolâtrie et au culte de personnalité ! « Le couple royal : « la dynastie des Faye- Sall » à l’Elysée. Une continuation sans rupture. La république insultée, agenouillée, vacille sous l’escarcelle : « d’une famille, une dynastie, un parti, des courtisans ». Le discours : « Le parti avant la patrie » cache bien les scandales à répétitions des marchés de gré à gré et la galaxie des nominations bidon hystériques. C’est la preuve matérielle d’une dilution des consciences. Les nominations à flot correspondent au personnage atypique. La bonne gouvernance n’est nullement de l’argent. C’est une soustraction du politique. La réalité est tout autre. L’excès des nominations de «wade junior » nous donne la chair de poule. Un dilettantisme d’état ahurissant. Face au moral des ménages en berne constamment et la question sociale aux oubliettes, la dynastie des Faye-Sall jouit pleinement du pouvoir, fait le tour de la planète, à dessein de se vendre, dans la perspective d’une image transcendantale, plus exactement trans-internationale et dépense sans compter l’argent du contribuable astiqué. Le chapelet des boulimies de luxe laisse pantois par son caractère ridiculement ludique. La fondation bidon « Servir le Sénégal » pour mieux se servir et servir politiquement son mari. L’opposant de circonstance aux défroques victimaires, devient un président à défaut et par dépit.
Les sénégalais ne risquent-ils pas de se braquer devant ce qu’ils appellent, à juste titre, le spectacle permanent, pour régler des comptes, alors entre ceux qui sont débauchés par les unes parlantes et les vainqueurs du moment, tous se sont enrichis de la même poche du contribuable présumé extensible, qui est sujet et esclave à merci, perd même son cocc barma, c’est le voleur qui crie au voleur ? La politique n’est plus un sacerdoce, mais une question de prébendes et de sinécures. Elle est devenue un métier et non point une profession de foi. Crise morale, politico-financière sur fond de rancunes abjectes et de rapines manifestes. Le spectacle rejoint le ridicule. La Com’ des charniers de mensonges dans son piédestal fixe la barre très haut avec des mds, dont la ménagère, le jeune laissé pour compte, n’en voient pas la couleur, sauf la famille immédiate, le clan, le parti qui se partagent exclusivement les postes contrastant avec les compétences et les expériences bidouillées.
Le combat continue !
Ahmadou Diop

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire