mardi 19 mars 2013

Macky Sall est-il devenu le totem local du discoureur de Dakar ?

Macky Sall nous injurie en France : les Sénégalais n'aiment ni la transparence, ni la vérité, ni la rigueur. Le couperet tombe comme un coup de massue et nous met dans nos gongs. Le message est parfaitement clair, net et précis. Nous sommes tombés des nus en lisant la litanie répugnante. Macky Sall est-il devenu le totem local du discoureur de Dakar ? Nous le croyons depuis belle lurette. C’est le symbole de la tartufferie. Celui que nous avons élu le 25 mars 2012, n’a que des invectives à la bouche et nous injurie à paris. C’est quand même fort de café. Ce n’est pas anodin pour plaire à une certaine stature. Nous devons en tirer toutes les conséquences face à ce défi révoltant. Qu’on n’aille pas nous dire que nous n’avons pas compris le discours dans son contexte. Une gouvernance revancharde, rancunière, se dédouane de ses promesses de campagne électorale. Le chantre de la prétendue rupture fait publiquement « son IVG avec un grand I ». Les nominations bidon et les marchés de gré à gré se démocratisent de plus en plus et se multiplient à un rythme effréné. Mais en même temps, pour se couvrir, on amuse la galerie, à défaut de respecter la parole donnée avec des arrestations à géométrie variable. Place maintenant à l’interruption volontaire de grossesse !
Une gifle à l’encontre de tous les sénégalais réunis, insultés, humiliés, relégués tels des êtres abjects, indignes et irréfléchis. Pour autant que nous sachions, l’homme est égal à lui-même. Mais pour qui se prend-t-il ? Lorsque l’ivresse de l’arrogance et des insultes constituent un viatique d’état personnalisé jusqu’à la lie, nous devons le recadrer et lui répliquer conséquemment les réponses appropriées à la mesure de l’impunité. La bonne gouvernance n’est qu’une ruse, une soustraction du politiquement incapable, face à ses responsabilités.
Monsieur le président de la république, halte, stop aux injuries ! Ça suffit maintenant ! Tout n’est pas permis ! C’est une lourde faute politique, qui nous renseigne sur l’impudeur d’un tel discours décousu, pitoyable. Un sacrilège impardonnable. Vous n’êtes n’est pas au-dessus du peuple Sénégalais qui vous a élu à défaut et par dépit. Et vous le savez parfaitement. Une fois de plus, voilà un amateurisme à l’épreuve !
Apparemment, il peut tout dire à l’ensemble des sénégalais, mais lorsqu’on lui apporte ses propres contradictions, on nous sort l’article 80, désuet, offenses au chef de l’état-ce délit de lèse majesté, qu’on ne trouve nulle part ailleurs que dans les régimes dictatoriaux en Afrique.
Il y a là manifestement une trahison et un manque de reconnaissance à l’égard des patriotes sénégalais. Macky perd –t-il les pédales ? La ligne rouge est largement dépassée. Abdoulaye wade n’est jamais allé si loin. C’est inacceptable et incongru de la part d’un président de la république qui ne respecte pas son peuple, qu’il traite de tous les noms d’oiseau. Un manque de retenue inadmissible, qui ne souffre d’aucune ambigüité. Il s’autorise tous les excès et s’inscrit irrévocablement dans la trajectoire obscure, pire que celle que son devancier. Nous l’avions déjà dit : « Macky Sall 2017 : non merci un mandat, ça suffit, mais pas deux ! Si nous commettrons l’irréparable pour renouveler son mandat, il n’y aura pas d’excuses possibles. Nous le disons tout haut et à intelligible voix. Celui qui garantit les insultes et les nominations hystériques d’une seule famille, garantira le reste de l’impunité. Maintenant, depuis avril dernier, pas un seul jour sans qu’il y ait des montagnes d’inepties. Le discours correspond au personnage singulier, atypique de tout l’échiquier politique, malgré les apparences douteuses. Macky sall s’octroie librement des dérives effroyables à mesure qu’il gouverne. Nous l’avions déjà martelé : Macky gouverne, les ennuis commencent, maintenant !
L’homme que nous avons élu le 25 mars 2012, considère que nous n’aimons ni la transparence, ni la vérité, ni la rigueur. Aussi extraordinaire que cela puisse parâtre, il renvoie l’ascenseur à ses bienfaiteurs. Fidèle à lui-même, telle une huître à son rocher, l’homme ne change pas, au contraire, l’homme n’est pas à son coup d’essai. Le ver était dans le fruit. En 2007, le même directeur de campagne de son ex mentor, vote sans daigner montrer la moindre pièce d’identité. Il est suffisant, convulsif, hautain et n’accepte nullement les contradictions. « Je suis président de la république, je nomme qui je veux ». Le chantre des audits audibles et à géométrie variable, place toute sa famille dans des postes de hautes stratégies totalement incompatibles avec les expériences et les compétences bidon que l’on sait. La rupture ne se décrète point, elle se traduit sur le terrain par des actions concrètes, tangibles, substantielles, de sorte que les sénégalais puissent voir de leurs propres yeux, un changement réel par rapport au régime décrié, et non certainement pas sur des insultes à flot permanentes. La profusion des offenses déshonorent leurs propres auteurs. Les hommes partent, mais la patrie, elle, demeure éternelle. La transparence ne se mesure pas sur le culte du népotisme cliniquement clanique.
Monsieur le président de la république, est-il honorable d’injurier tout un peuple entier, au prétexte que celui-ci dénonce le non respect de la haute cour de justice de la CEDEAO ? Un seul homme partisan, aux discours éloquemment parcellaires, peut-il inverser le cours de l’histoire ? Non, nous ne sommes plus dans une démocratie, mais dans un totalitarisme en plein régime.
Monsieur le président de la république, dire que les Sénégalais n'aiment ni la transparence, ni la vérité, ni la rigueur, c’est porter atteinte à l’honorabilité d’un peuple fier de l’être. Macky traite son peuple de menteur. Il n’y a ni plus ni moins. C’est un affront éternel, un crime outrageant contre la moralité d’un peuple d’honneur. Un parjure d’état. En réalité, le discours honni s’inscrit dans la continuité de celui du discoureur de Dakar, il y a 6 ans, sur le lieu du crime, portant le nom de celui qui fut l’africain le plus considérable de son temps : Cheikh Anta Diop.
Le combat continue !
Ahmadou Diop

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